Patrouille hasardeuse [Pandore]

Ah! Calméti! Une cité bien dangereuse pour les étrangers où il règne constamment une atmosphère malfamée. Le chef suprême des calmétiens n'en tenait guère jusqu'à ce qu'un jour, une bataille entre Calmétiens tua deux d'entre eux. Certains ne respectaient plus rien et outre-passaient aux travers les règles imposées. Car oui,il y a quand même des règles chez les Calmétiens que le grand chef veut préserver à tout prix. La tension entres les membres de cete race est déja très tendue et il veut éviter qu'elle éclate. Pourtant peu de solutions s'ouvraient au chef mêmes'il réussi à en trouver une en attendant d'en trouver d'autres. Elle consistait à faire faire des rondes aux soldats afin de surveiller les calmétiens pour qu'ils ne causent plus aucun problèmes envers leur propre race.

La plus grosse patrouille de soldats avait été confiée au lieutenant de l'armée Calmétienne, Owen. Un homme qui était sûr de ses propres compétences et celle de ses soldats. Il devinait bien ce que le chef suprême avait en tête comme plans mais il n'était pas totalement sûr et préférait garder ses opinions pour lui. De toutes facons, il n'avait personne à qui se confier ni même à qui parler hormis les soldats qu'il avait à sa charge. Cette patrouille avancait d'un pas rythmé et rapide et était arrivé à un des endroits les plus important à surveiller, Owen le savait bien car il était né à Calméti et avait passé toute sa jeunesse ici même. La patrouille de quinze soldats mené par Owen s'arrêta net devant une habitation devant laquelle eux hommes semblaient bien fâchés l'un envers l'autre. Owen s'avanca et leur parla d'une voix haute et autoritaire.

Qu'est-ce qui se passe ici?

L'un semblait faire croire que sa famille et lui-même avaient étés insultés par l'autre homme. Ce lui qui venait de parler n'attendit pas de réponse et fonca sur son homologue en face et lui donna un coup de poing dans la mâchoire. L'homme frappé tomba mais Owen ordonna à deux de ses hommes de saisir celui qui avait fait preuve de violence et l'emmener à la caserne et de l'enfermer pour quelques temps. Owen releva l'homme à terre mlas ne dit plus rien. Après un bref signe à ses soldats signalant de le suivre, ils repartirent. Mais seulement après cinquante mètres de marche, Owen remarqua une personne de sexe féminin qui semblait vraiment vouloir s'éloigner de la patrouille. Le lieutenant accéléra le pas ainsi que ses soldats pour arriver enfin au niveau de la personne suspectée et lui cria:

Vous là! Halte!

(HRP= Bien sur c'est a toi que je m'adresse Pandore^^)

Une rumeur l'avait lancée sur cette affaire: "Une gemme aux pouvoirs mystérieux se trouve en Calméti, il parait que celui qui l'a trouvé est un rôdeur qui s'en vante dans tous les quartiers de la ville. Surtout dans Les cendres."

Elle en était sûre, il ne pouvait s'agir que d'un fragment. Quoi d'autre??
Sans attendre plus longtemps, alors qu'elle avait entendu la rumeur dans un couloir de l'école de magie, Pandore avait filé dans sa chambre rassembler ses affaires dans son sac de voyage, et partir à la conquête de cette "gemme". Le sac contenait de quoi tenir la semaine en nourriture, une bonne couette et quelques petites bricoles qui tenaient dans les poches extérieures de son sac (un couteau, des gants en cuir...) Quand à elle, elle portait sur elle des vêtements véritablement chauds et deux ou trois armes blanches dissimulées au cas où. Calmétia avait une très mauvaise réputation, et Pandore rougissait à l'idée d'emporter des armes avec elle, pour la première fois. Pourtant, elle se doutait qu'elle ne s'en servirait jamais. En tout cas pas pendant ca voyage, se dit-elle, soucieuse. Le temps de prévenir le directeur de l'école de son départ, et elle s'était lancée à l'aventure...

Le voyage fut long, et froid, mais Pandore savait qu'il fallait descendre au Sud. Toujours plus au Sud. Et à mesure de son voyage, elle constatait une variation de température... Il faisait effectivement un peu plus chaud. Deux ou trois degrés de plus, se dit-elle, optimiste, un grand sourire aux lèvres qu'un étranger n'aurait pas su comprendre... Puis elle longea la côte, un petit détour pour ne pas passer dans l'eau. L'hiver, c'était une très mauvaise idée...

Ainsi, elle arriva de nuit, voyant de loin la prodigieuse cité de Calméti, avec des feux de camp allumés un peu partout, des bagarreurs encore plus disséminés. Calméti n'est pas un rassemblement de personnes qui veulent détruire le monde, mais juste détruire, se dit-elle étonnée d'un tel désordre. Elle qui pensait arriver dans une ville où le joug impérial régnait sur chaque parcelle d'ombre... Pandore se mit à regretter les Plaines de la liberté... Il fallait maintenant entrer dans la cité sans faire de vagues. Le mieux était encore de se faire passer pour une calmétienne, ce qui n'était pas tâche facile...

Tout en se faufilat dans les buissons, alors qu'elle fut un peu maladroite au détour d'une branche, elle entendit une voix qui la pétrifia:


Vous là! Halte!

Pandore ne savait comment réagir.
Sortant des buissons, elle alla gracieusement et le plus calmement possible vers l'imposant homme qui se tenait à présent devant elle, et dit, d'une voix qu'elle tentait de maîtriser en vain:

"Oui, garde? Que se passe t-il?"

Pandore bafouilla avant de répondre poliment, sur un ton qu'elle ne se connaissait pas encore:
Non, non, j'avais juste perdu quelque chose dans ces buissons et...

intimidée, pendant que les hommes se mirent à discute entre eux, la jeune fille prit une pièce de sa poche et la jeta discrètement dans les buissons, sans détourner le regard sur l'officier et les hommes à son service. A ce moment une phrase la fit frémir:

L'emmener à la caserne? Mais la suite la rassura. Il ne lui voulait pas de mal. Elle étais alors déjà penchée pour ramasser sa pièce et la lui montrer qu'elle s'empressa de répondre à sa deuxième question:
Non, non, tout va bien, je peux ... Sauf si... Oui, j'aurai besoin d'aide, en fait d'une information...

Pandore s'arrêta net de parler. Les sous officiers la regardaient avec un regard méfiant, tandis que l'homme qui se tenait devant lui avait l'air serein. Et s'ils avaient trouvé quelque chose dans son sac? Un objet d'Espaélia, qu'elle aurait oublié? Elle serait alors condamnée et mourrait dans cette ville, sans avoir réuni un seul fragment... Sa mission serait-elle sur le point de faillir avant même d'avoir commencé? ...Non, elle ne pouvait laisser le destin en décider ainsi. Elle devait réunir tous les fragments.
C'était sa mission. Le but de sa vie. D'un regard déterminé, elle prononça à voie haute:

Je voyage beaucoup. Ne vous étonnez pas de voir diverses choses sur moi. Mais je ne suis pas votre ennemie. J'aurai juste besoin d'une information... Pourriez vous m'aider?